Mieux comprendre le développement de la masse musculaire et l’importance de maintenir certaines hormones

Mieux comprendre le développement de la masse musculaire et l’importance de maintenir certaines hormones

Hypertropie musculaire : comment bien developper votre masse musculaire et maintenir les bonnes hormones ?

 

Par définition, l’hypertrophie musculaire est l’augmentation de la taille des muscles. C’est l’un des objectifs principaux lorsque l’on pratique la musculation.

Avant toute chose, il est  important  de  bien  faire  la distinction entre ce que l’on nomme « l’hypertrophie myofibrillaire » et « l’hypertrophie sarcoplasmique ». Explications.

Définition de l’hypertrophie myofibrillaire

L’hypertrophie myofibrillaire consiste à un gain de masse musculaire. Elle agit sur le volume des myofibrilles que l’on trouve dans le cytoplasme des fibres musculaires.

On ne le répète jamais assez mais l’augmentation de la masse musculaire est consécutive à des microlésions répétées des fibres musculaires. Dans le jargon habituel, et pour simplifier, lorsque vous vous entraînez, vous « détruisez »  vos muscles. C’est durant votre phase de repos (si elle existe) que votre corps reconstruit de nouvelles fibres musculaires, en plus grand nombre et plus volumineuses pour anticiper la prochaine séance « destructrice ».

D’où l’importance de manger  suffisamment  et d’ingérer des  protéines  de  qualité  pour nourrir correctement vos muscles en acides aminés afin  d’optimiser  la resynthétisation des nouvelles fibres musculaires.

Définition de l’hypertrophie sarcoplasmique

L’hypertrophie sarcoplasmique, quant à elle correspond à une augmentation du volume musculaire par phénomène naturel de rétention d’eau, elle-même causée par l’augmentation des réserves de glycogène musculaire entretenues par l’alimentation et plus particulièrement les glucides.

D’où l’importance de ne pas occulter les glucides dans un programme alimentaire de prise de masse musculaire.

Au travers de cet article, je vais vous citer les hormones que vous devez préserver et entretenir si vous recherchez l’hypertrophie musculaire.

Le rôle des hormones dans la masse musculaire

C’est par UNE NUTRITION ADAPTÉE + UN ENTRAINEMENT ADAPTÉ + UN

REPOS SUFFISANT que les hormones jouent pleinement leur rôle dans l’anabolisme musculaire, tant recherché.

hormones intervenant dans l'anabolisme

La Growth Hormon (GH) : Hormone  de croissance ou somatotropine 

Hormone peptidique sécrétée dans notre cerveau au niveau de l’hypophyse, cette hormone dite « de jouvence » ou « régénérante », diminue avec l’âge à partir de 20 ans. Voici ses actions :

  • Action sur l’anabolisme protéique (ex : croissance musculaire, synthèse du tissu osseux) favorisant un bilan azoté positif en améliorant le passage des acides aminés dans les cellules (cellules musculaires, cellules osseuses…).
  • Action sur la lipolyse (ex : mobilisation des réserves de graisses). Elle contribue à maintenir un pourcentage de masse grasse normale dans des conditions.
  • Cette hormone est hyperglycémiante. C’est-à-dire qu’en cas d’hypoglycémie, elle sera sécrétée.
  • La somototropine, stimulant l’hormone l’IGF-1 est dépendante de l’hormone ghréline qui est l’hormone de la faim. Lorsque cette dernière augmente, la GH est sécrétée.
    Ainsi, prendre un dîner suffisamment tôt vers 19H00 (mais pas trop tôt non plus car l’effet serait inversé avec production d’adrénaline et impossibilité de s’endormir), équilibré en macronutriments et digeste facilitera sa sécrétion.
  • La GH  est une hormone dépendante aussi de la mélatonine (hormone du sommeil). Lorsque la mélatonine augmente en fin de soirée, la GH peut être sécrétée ensuite.

Pour finir, cette hormone est sécrétée lors d’une activité physique intense, lors  d’un  stress oulors d’un grand froid (cryothérapie, par exemple).

La testostérone

  • Hormone stéroïdienne appartenant à la famille des androgènes, sécrétée en grande majorité par les testicules et en moindre quantité par les glandes surrénales. Déclin à partir de 30 ans (1 à 3%/an après 35 ans).
  • Hormone dérivée du cholestérol à Ainsi, il paraît évident de ne pas supprimer les jaunes d’œufs de son alimentation lorsque l’on pratique la musculation ou lorsque l’on souhaite entretenir un bon équilibre hormonal.
  • Hormone favorisant l’anabolisme protéique et ainsi la croissance musculaire. Hormone favorisant le catabolisme lipidique et ainsi favoriser, tout comme la GH, la mobilisation des graisses.
  • Hormone de la « libido ».
  • Pic de sécrétion le matin tôt d’où  l’importance d’éviter les  entraînements de sport trop intenses le matin (ex : HIIT) qui auront pour effet de faire sécréter le cortisol, inhibiteur de  cette hormone. Aussi, il  sera  déconseillé de  supprimer les glucides le matin pour maintenir « éveillée » la testostérone.
  • Action synergique avec la GH et l’IGF-1

Sa sécrétion est inhibée s’il y a insuffisance de repos, de sommeil, en cas de stress (le trop de cortisol diminuerait sa production), lors d’entraînements d’endurance de longue durée (les endorphines produites, inhibent  la sécrétion de testostérone), lors d’un déficit calorique trop important, lors d’une alimentation insuffisante en glucides et en lipides.

Sa  sécrétion est  stimulée au  cours  d’un  entraînement de  musculation Hormone dépendante de nos apports  alimentaires  en  cholestérol,  vitamine D3, Oméga 3, protéines animales, zinc, sélénium et glycine.

L’IGF-1 (Insulin-Like Growth Factor-1 ou Facteur de croissance 1

  • Hormone peptidique sécrétée par le foie et ressemblant à l’insuline Hormone stimulée par la GH.
  • Hormone favorisant l’anabolisme protéique et donc le développement de la masse musculaire.
  • Hormone qui en excès, pourrait  favoriser  le  développement  de  certains cancers et accélérer  le  vieillissement.  D’où  les  nombreuses  théories incriminant les produits laitiers responsables de certains cancers dits  « hormonaux dépendants » (cancer de la prostate, des testicules,  cancer  du sein…) car les laitages au lait de vache entier sont une source d’IGF-1.

L’insuline

  • Hormone protéique sécrétée par le pancréas.
  • Hormone antagoniste au glucagon, au cortisol et à l’adrénaline. Ainsi, pour synthétiser, il s’agit d’une hormone importante à considérer lorsque l’on recherche à accroitre sa masse musculaire. De par son effet anabolisant, le sportif a donc tout intérêt à éviter la  suppression drastique des  glucides de son alimentation (fruits, céréales, légumineuses, sucre…) et éviter toute source de stress (paradoxalement, une sèche est une source de stress physiologique).
  • Hormone présentant un cycle cicardien  : premier  pic  vers  9H00  du matin.Pic le plus haut se situant aux alentours de  14H00. Entre 16H00 et 18H00 et entre 20H00 et 21H00 les  pics  sont  plus  petits, voire inexistants. On comprend ainsi l’intérêt de choisir des  glucides  à  Index  Glycémique faible le soir.
  • Hormone favorisant la lipogenèse (stockage de graisse). Après un repas contenant trop de glucides, l’insuline est stimulée. Plus un repas contient de glucides et plus l’insuline est stimulée. En cas d’abondance alimentaire, l’insuline devient notre ennemie et stimule la conversion du glucose en triglycérides. Ces derniers seront ensuite stockés dans le tissu adipeux.
  • Hormone hypoglycémiante c’est-à-dire qu’elle est secrétée lorsque la glycémie (taux de glucose dans le sang) est trop haute. Le but étant de revenir à des valeurs normales (principes de l’homéostasie).
  • Hormone « anabolisante », favorisant l’assimilation des acides aminés, du glucose et  des  acides gras  dans  les  cellules musculaires, dans  les  cellules du foie et dans les cellules adipeuses. C’est l’amie du sportif de force.
  • Sécrétée lors de l’ingestion de glucides mais aussi de certaines protéines (protéines lactées)
  • Augmentation progressive de la sensibilité à l’insuline dès l’arrêt d’un entraînement sportif (fenêtre métabolique), pour  atteindre  un  pic  45 minutes après.

Pour conclure, vous l’avez compris, l’équilibre hormonal est un critère très important à considérer dans une recherche de croissance musculaire.

Comprendre le fonctionnement de Vos hormones joue un rôle essentiel dans l’obtention de résultats optimaux en matière de composition et de performance corporelles. La construction musculaire est souvent un défi. Pour augmenter vos chances de succès, vos hormones jouent un rôle primordial, tout comme un entraînement et une alimentation appropriés.

Une nutrition spécifique à la pratique n’est pas suffisante en soi si l’on ne considère pas d’autres paramètres tels que le repos mental, la façon  de s’entraîner et le sommeil.

Si vous souhaitez plus d’informations ou suivre une formation en nutrition, n’hésitez pas à nous contacter.

Découvrez notre formation Nutrition, sèche et gestion du poids chez le Sportif et notre formation Nutrition du Sportif de Force.

Retrouvez toutes nos formations en nutrition sur le site Perfodiet Formations.

ÉCRIT PAR AUDREY DELATER – DIÉTÉTICIENNE DU SPORT & FORMATRICE DE L’ORGANISME DE FORMATION PERFODIET

Compléments alimentaires : Un marché de niche en pleine croissance

Compléments alimentaires : Un marché de niche en pleine croissance

 

Explosion du marché des compléments alimentaires du sportif

 

Le marché de la nutrition sportive est un marché en pleine croissance. Il devrait théoriquement connaître une croissance annuelle de 6 % d’ici à 2024. C’est sans surprise l’Amérique du Nord qui détient la part de marché la plus importante, soit 38 % en 2016, pour tout ce qui a trait aux compléments alimentaires et produits diététiques du sportif. Vient ensuite le Royaume-Uni en seconde place, suivi de l’Asie et de l’Australie. La France jouissant, par la même occasion, de cette croissance mondiale.

 

Compléments alimentaires chez le sportif : une révolution !

 

Les facteurs de développement

 

Parmi les facteurs explicatifs de cet engouement pour la nutrition du sportif, nous pouvons citer : 

  • Une hausse du nombre de sportifs entretenue par une certaine prise de conscience de prendre soin de soi et de pratiquer une activité sportive suite à la COVID-19
  • Une augmentation rapide du nombre de centres de fitness et de pratiquants de cette activité, qui permet un accès plus rapide aux compléments alimentaires ainsi qu’au coaching sportif & nutritionnel.
  • Expansion des canaux de distribution de ces produits (influenceurs via les réseaux sociaux notamment).

 

Les produits « phares »

 

Parmi les produits « vedettes », nous trouvons : 

 

  • Les protéines en poudre issues du lactosérum (whey).
  • Les protéines en poudre Végan.
  • Les barres protéinées.
  • Les BCAA.
  • La créatine.
  • Les boissons de l’effort et les barres énergétiques.
  • La spiruline.

 

Une nouvelle typologie de consommateurs pour ces produits diététiques du sportif

 

Jusqu’alors, les marques de nutrition sportive s’adressaient principalement aux culturistes. En 1936, ce sont les frères Weider qui ont initié l’essor des compléments alimentaires pour le bodybuilding.

Aujourd’hui, les marques de compléments alimentaires se comptent par centaines et les boutiques de diététique pour sportif ne cessent d’augmenter. 

Les principaux attraits de ces produits par les sportifs résultent d’un besoin d’optimiser leurs performances ou bien de tirer un plus grand bénéfice esthétique de leurs entraînements.

Depuis quelques années, cette forte demande pour les compléments alimentaires du sportif fait apparaître une toute nouvelle typologie de consommateurs, celle du sportif de loisir pratiquant une activité plusieurs fois par semaine dans un objectif de bien-être. Le sport faisant dorénavant partie d’un style de vie.

 

Le sport, nouvelle vitrine du bien-être

 

Répondre à toutes les demandes du grand public, tel est l’objectif principal des grandes marques de compléments alimentaires. C’est pourquoi, celles-ci mettent sur le devant de la scène de nombreux produits dont :

  • Des produits gustatifs (pâtes à tartiner hyperprotéinées, barres chocolatées hyperprotéinées, biscuits, céréales pour petit déjeuner, pancakes, nouveaux arômes, nouvelles textures…).
  • De la praticité et de la facilité d’utilisation.
  • Des promesses (pour booster, pour faciliter la prise de masse musculaire, améliorer la perte de poids, la récupération…).
  • De l’information (fiches produits, articles, vidéos YouTube…).
  • Des produits sains (développement de gammes bio).
  • Des produits conçues pour une discipline en particulier : CrossFit, trail, musculation, triathlon…
  • Des produits éthiques (label antidopage tels que Sport Protect et adhésion à la norme volontaire antidopage NF V94-001,
  • Une traçabilité des matières premières.

 

Une ligne vitre franchie : conduite dopante et dopage 

 

Si certains de ces produits présentent un intérêt chez le sportif dans le cadre d’une alimentation adaptée à la pratique sportive, certains d’entre eux peuvent faire courir un danger à la santé de ceux qui les utilisent de manière inappropriée.

C’est notamment le cas des protéines en poudre (animales et végétales), des brûles graisses et des Pré-workouts.

 

Protéines en poudre et brûles graisses : attention !

 

Pour ce qui est des protéines en poudre, le consommateur doit surtout comprendre que ces produits ne sont pas obligatoires lorsque l’on pratique une activité sportive.

Avant même de penser à une complémentation ou une supplémentation, il est important de revoir la façon de se nourrir. Les compléments viennent se positionner après, si et seulement si l’alimentation du sportif ne permet pas de couvrir les besoins en macro et micronutriments (ex : alimentation végétalienne, allergie…).

Les protéines en poudre ne remplacent pas les protéines issues des vrais aliments (« on ne trouve pas dans la nature des protéines en poudre, aussi bien animales que végétales ! »).  Quelle que soit la méthode d’extraction, l’origine des matières premières (ex : whey bio), il ne faut pas oublier que ce sont des produits crackées avec un Indice Nova de 4.

Les risques de contamination peuvent exister d’où l’importance d’avoir le label « Sport Protect» ou « AFNOR V94001 » pour la garantie d’un produit 100% anti dopage.

Enfin et surtout, certains consommateurs les utilisent de manière inappropriée : apports quotidiens excessifs, substitution aux aliments pour des raisons économiques et pratiques, timing non respecté…

 

En ce qui concerne les « brûles graisse ou compléments thermogéniques dits stimulants », ils peuvent occasionner des problèmes cardiaques, créer des carences nutritionnelles importantes et dérégler certaines hormones. 

 

Il ne faut pas perdre de vue que la sèche est une situation non physiologique qui représente un stress pour le corps. « L’organisme humain, n’est pas conçu pour se restreindre volontairement ».

Le fait de consommer parallèlement des brûles graisses augmente le risque de fragiliser sa santé. 

À ce jour, il n’existe pas de pilule miracle. Rien ne peut remplacer une nutrition saine et équilibrée en adéquation avec sa pratique sportive + repos suffisant + sommeil + sérénité d’esprit.

 

Préworkouts, méfiez-vous de l’accoutumance

 

Enfin, les pré workouts aussi peuvent représenter un risque certain pour la santé. Par leur composition (caféine, guarana…), ces produits « très tendance » actuellement dans le milieu du sport, peuvent créer une accoutumance physique et créer des conduites dopantes.

Tout comme la plupart des brûles graisses, ces produits stimulent artificiellement le corps. En consommant fréquemment des préworkouts, le système nerveux sympathique est sursollicité et l’organisme est maintenu dans un état d’hypervigilance. L’organisme ne peut donc pas se reposer et se régénérer alors qu’un sportif se doit de récupérer pour éviter l’épuisement physique et nerveux.

Pour conclure, les compléments et suppléments alimentaires peuvent être utiles chez les sportifs bien informés de leurs intérêts et limites, de leurs posologies et contre-indications ainsi que leurs conseils d’utilisation.

 

Une formation sur les compléments alimentaires du sportif

 

Perfodiet, organisme de formation spécialisé en nutrition du sportif vous propose une formation intitulée Conseiller de vente en compléments alimentaires du sportif.

Cette formation sur les compléments alimentaires a été créée afin de mieux responsabiliser le sportif et ses conseillers dans leurs choix.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.

Diplômes, certificats, CPF et formations reconnues par l’État Français : où en est-on ?

Diplômes, certificats, CPF et formations reconnues par l’État Français : où en est-on ?

 

Formations en nutrition et diplômes, démêlez le vrai du faux

 

Des termes protégés, bien souvent usurpés par de nombreux organismes de formation

 

Mieux comprendre pour mieux choisir votre organisme de formation

En tant que gérante et formatrice de l’organisme de formation Perfodiet, basé à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes (06), 2 types de questions reviennent très fréquemment de la part de mes clients en recherche d’une formation en nutrition. Votre formation est-elle éligible au CPF ? Vais-je obtenir un diplôme ou un certificat ? CPF, diplôme de nutrition sportive reconnue par l’État, démêlons ensemble le vrai du faux !

Question 1 : la formation “nutrition du sportif” est-elle éligible au CPF ?

Lorsqu’un client me pose cette question, c’est pour savoir si la formation Nutrition du Sportif, délivrée par Perfodiet, est prise en charge par le CPF (Compte Personnel de Formation).

CPF de quoi parle-t-on exactement ?

Le Compte Personnel de Formation (CPF) permet à toute personne, salariée ou anciennement salariée, d’acquérir des droits à la formation utilisable tout au long de sa vie professionnelle. Pour information, le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (anciennement appelé DIF).

Etre inscrit auprès de France Compétences

Pour être éligible au CPF, un organisme de formation doit être inscrit auprès de France compétences, organisme français et autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

C’est pourquoi, lorsque vous suivez une formation en nutrition au sein d’un organisme, si vous souhaitez que votre formation soit éligible au CPF, l’organisme doit posséder un titre, lui-même reconnu par France compétences (certificat).
Pour en savoir plus, lisez notre page dédiée sur notre démarche qualité et notre FAQ.

En France, à l’heure actuelle, seule notre formation en nutrition du sportif pour les diététiciens diplômés est certifiante.

Le terme « certificat » est protégé et réglementé. Dans cette logique, une formation dite « certifiante » doit obligatoirement être qualifiante et enregistrée auprès de France compétences.

Ainsi, faites attention aux organismes de formation utilisant à mauvais escient le terme « formation certifiante ».

Ne confondez plus attestation et certificat !

Les centres de formation en nutrition du sportif qui stipulent être éligibles au CPF le sont bien. Mais ils ne délivrent pas, à l’issue de la formation, de titres (certificats) en rapport avec la nutrition du sportif.
Seule une attestation de formation est fournie après validation des acquis.

Il est donc important de prendre votre temps avant de vous lancer dans une formation et de vous poser les bonnes questions :

Ainsi, un centre de formation professionnel et expérimenté doit avant tout respecter les points suivants :

  • Détenir un numéro de déclaration d’activité, enregistré auprès de la DIRECCTE (Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi).
  • Vérifier auprès de l’Éducation Nationale si délivrance d’un Diplôme.
  • Être titulaire, comme Perfodiet, de la Certification QUALIOPI, gage de qualité et critère pour avoir droit à une prise en charge financière des formations (Pôle emploi, par exemple).
  • Fournir l’intitulé exact du document délivré à l’issue de la formation (une attestation ? Un certificat ? Un diplôme ?)
  • Démontrer le cursus diplômant du/des formateur(s) dans le domaine concerné.
  • Détenir des avis/témoignages de clients formés.
  • Respecter le cadre déontologique de la nutrition.
  • Si délivrance d’un Certificat, vérification auprès de France Compétences.

Ainsi, en tant que diététicien diplômé, si vous recherchez une formation en nutrition du sportif réellement qualifiante et certifiante, vous êtes au bon endroit.

Quelle prise en charge financière pour une formation en nutrition ?

Les différentes prises en charges financières des formations en nutrition sont résumées dans ce tableau.

Aides financières formations en nutrition

 

Question 2 : Votre formation est-elle reconnue par l’État ou bien délivre-t-elle un diplôme à l’issue de la formation ?

À l’heure actuelle, seul le BTS diététique délivre un diplôme reconnu par l’État (annuaire de l’éducation nationale). Contrairement à certaines idées reçues, les Diplômes Universitaires ne sont pas des diplômes d’État. Il s’agit de diplômes privés reconnus par les établissements eux-mêmes.

 

Pourquoi choisir Perfodiet formation ?

Notre organisme de formation est enregistré sous le N° 930 607 892 06 auprès de la préfecture Provence-Alpes-Côte d’Azur. Créé en 2014 par Audrey Delater, Perfodiet est spécialisé dans le domaine de la diététique, de la nutrition sportive et de la nutrition au travail.

Chaque formation en nutrition vous permet donc d’acquérir des connaissances et des bases solides pour exercer pleinement votre futur métier ou poursuivre votre cursus professionnel. Nos formations vous permettent aussi de poursuivre vos études en nutrition ou en diététique.

Besoin d’un conseil, d’une formation ? N’hésitez pas à nous contacter.

Prise de masse musculaire et rôle des hormones

Prise de masse musculaire et rôle des hormones

 

   Mieux comprendre le développement de la masse musculaire et l’importance de maintenir l’équilibre de certaines hormones

 

Par définition, l’hypertrophie musculaire est l’augmentation de la taille des muscles.
C’est l’un des objectifs principaux lorsque l’on pratique la musculation.
Avant toute chose, il est important de bien faire la distinction entre ce que l’on nomme « l’hypertrophie myofibrillaire » et « l’hypertrophie sarcoplasmique ». Explications.

La première consiste à un gain de masse musculaire. « C’est la viande ».
On ne le répète jamais assez, mais l’augmentation de la masse musculaire est consécutive à des microlésions répétées des fibres musculaires. Dans le jargon habituel et pour simplifier, lorsque vous vous entraînez, vous détruisez vos muscles. C’est durant votre phase de repos (si elle existe) que votre corps reconstruira de nouvelles fibres musculaires, en plus grand nombre et plus volumineuses pour anticiper la prochaine séance « destructrice ».
D’où l’importance de manger suffisamment des protéines de qualité pour nourrir correctement ses muscles en acides aminés afin d’optimiser la resynthétise des nouvelles fibres musculaires.

L’hypertrophie sarcoplasmique, quant à elle, correspond à une augmentation du volume musculaire par phénomène naturel de rétention d’eau, elle-même causée par l’augmentation des réserves de glycogène musculaire entretenues par l’alimentation et plus particulièrement les glucides.
D’où l’importance de ne pas occulter les glucides dans un programme alimentaire de prise de masse musculaire.
Au travers de cet article, je vais vous citer les hormones qu’il va falloir entretenir lorsque l’on recherche l’hypertrophie musculaire.
C’est par UNE NUTRITION ADAPTÉE + UN ENTRAINEMENT ADAPTÉ + UN REPOS SUFFISANT que celles-ci joueront pleinement leur rôle dans l’anabolisme musculaire, tant recherché.

 

La GH (Growth Hormon) ou Hormone de croissance (somatotropine)

 

  • Hormone peptidique sécrétée dans notre cerveau au niveau de l’hypophyse.
  • Hormone dite « de jouvence » ou « régénérante » diminuant avec l’âge à partir de 20 ans.
  • Action sur l’anabolisme protéique (ex : croissance musculaire, synthèse du tissu osseux) favorisant un bilan azoté positif en améliorant le passage des acides aminés dans les cellules (cellules musculaires, cellules osseuses…).
  • Action sur la lipolyse (ex : mobilisation des réserves de graisses). Elle contribue à maintenir un pourcentage de masse grasse normale dans des conditions d’hygiène de vie saine.
  • Hormone hyperglycémiante. C’est-à-dire qu’en cas d’hypoglycémie, elle sera sécrétée.
  • Hormone stimulant l’hormone l’IGF-1.
  • Hormone dépendante des apports alimentaires en Vitamine B6, arginine, lysine, ornithine et glutamine.
    Elle est dépendante de l’hormone ghréline qui est l’hormone de la faim. Lorsque cette dernière augmente, la GH est sécrétée. Ainsi, prendre un dîner suffisamment tôt vers 19H00 (mais pas trop tôt non plus, car l’effet serait inversé avec production d’adrénaline et impossibilité de s’endormir), équilibré en macronutriments et digeste, facilitera sa sécrétion.
  • Hormone dépendante aussi de la mélatonine (hormone du sommeil). Lorsque la mélatonine augmente en fin de soirée, la GH peut être sécrétée ensuite.
  • Hormone sécrétée lors d’une activité physique intense, lors d’un stress, lors d’un grand froid (cryothérapie).

 

La testostérone

 

  • Hormone stéroïdienne appartenant à la famille des androgènes, sécrétée en grande majorité par les testicules et en moindre quantité par les glandes surrénales.
  • Hormone dérivée du cholestérol. Ainsi, il paraît évident de ne pas supprimer les jaunes d’œufs de son alimentation lorsque l’on pratique la musculation ou lorsque l’on souhaite entretenir un bon équilibre hormonal.
  • Hormone favorisant l’anabolisme protéique et ainsi la croissance musculaire.
  • Hormone favorisant le catabolisme lipidique et ainsi favoriser, tout comme la GH, la mobilisation des graisses.
  • Hormone de la « libido ».
    Pic de sécrétion le matin tôt d’où l’importance d’éviter les entraînements de sport trop intenses le matin (ex : HIIT) qui auront pour effet de faire sécréter le cortisol, inhibiteur de cette hormone. Aussi, il sera déconseillé de supprimer les glucides le matin pour maintenir « éveillée » la testostérone.
    Déclin à partir de 30 ans (1 à 3%/an après 35 ans)
  • Action synergique avec la GH et l’IGF-1.
    Sa sécrétion est inhibée s’il y a insuffisance de repos, de sommeil, en cas de stress (le trop de cortisol diminuerait sa production), lors d’entraînements d’endurance de longue durée (les endorphines produites, inhibent la sécrétion de testostérone), lors d’un déficit calorique trop important, lors d’une alimentation insuffisante en glucides et en lipides. Sa sécrétion est stimulée au cours d’un entraînement de musculation
  • Hormone dépendante de nos apports alimentaires en cholestérol, vitamine D3, Oméga 3, protéines animales, zinc, sélénium et glycine.

 

L’IGF-1 (Insulin-Like Growth Factor-1 ou Facteur de croissance 1)

 

  • Hormone peptidique sécrétée par le foie et ressemblant à l’insuline
  • Hormone stimulée par la GH.
  • Hormone favorisant l’anabolisme protéique et donc le développement de la masse musculaire.
  • Hormone qui en excès, pourrait favoriser le développement de certains cancers et accélérer le vieillissement. D’où les nombreuses théories incriminant les produits laitiers responsables de certains cancers dits « hormonaux dépendants » (cancer de la prostate, des testicules, cancer du sein…) car les laitages au lait de vache entier sont une source d’IGF-1.

 

L’insuline

 

  • Hormone protéique sécrétée par le pancréas.
  • Hormone antagoniste au glucagon, au cortisol et à l’adrénaline. Ainsi, pour synthétiser, il s’agit d’une hormone importante à considérer lorsque l’on recherche à accroitre sa masse musculaire. De par son effet anabolisant, le sportif a donc tout intérêt à éviter la suppression drastique des glucides de son alimentation (fruits, céréales, légumineuses, sucre…) et éviter toute source de stress (paradoxalement, une sèche est une source de stress physiologique).
  • Hormone présentant un cycle cicardien : premier pic vers 9H00 du matin.
    Pic le plus haut se situant aux alentours de 14H00. Entre 16H00 et 18H00 et entre 20H00 et 21H00 les pics sont plus petits, voire inexistants. On comprend ainsi l’intérêt de choisir des glucides à Index Glycémique faible le soir.
  • Hormone favorisant la lipogenèse (stockage de graisse). Après un repas
    contenant trop de glucides, l’insuline est stimulée. Plus un repas contient de glucides et plus l’insuline est stimulée. En cas d’abondance alimentaire, l’insuline devient notre ennemie et stimule la conversion du glucose en triglycérides. Ces derniers seront ensuite stockés dans le tissu adipeux.
  • Hormone hypoglycémiante c’est-à-dire qu’elle est secrétée lorsque la glycémie (taux de glucose dans le sang) est trop haute. Le but étant de revenir à des valeurs normales (principes de l’homéostasie)
  • Hormone « anabolisante », favorisant l’assimilation des acides aminés, du glucose et des acides gras dans les cellules musculaires, dans les cellules du foie et dans les cellules adipeuses. C’est l’amie du sportif de force.
    Sécrétée lors de l’ingestion de glucides mais aussi de certaines protéines
    (protéines lactées).
  • Augmentation progressive de la sensibilité à l’insuline dès l’arrêt d’un
    entraînement sportif (fenêtre métabolique), pour atteindre un pic 45 minutes après.

 

Pour conclure, vous l’avez compris, l’équilibre hormonal est un critère très
important à considérer dans une recherche de croissance musculaire.
Une nutrition spécifique à la pratique n’est pas suffisante en soi si l’on ne
considère pas d’autres paramètres tels que le repos mental, la façon de
s’entraîner et le sommeil.

Vous souhaitez en savoir plus sur nos formations en nutrition du sportif

Ces pages pourraient vous intéresser :

 

Le jeune intermittent ou fasting

Le jeune intermittent ou fasting


INTERETS
ET LIMITES DU FASTING

Qui n’a jamais été sollicité par un client désireux pratiquer le fasting ou jeûne intermittent dans un objectif de perte de poids, de prise de masse musculaire ou de performance ?
Cette pratique alimentaire très tendance actuellement, mais connue depuis des siècles déjà, a fait couler beaucoup d’encre et continue à être plébiscitée par de nombreuses personnes dans le domaine du sport et/ou de la santé.
Je ne vais pas, au cours de cet article, exposer tous les résultats des recherches scientifiques ni même remettre en cause cette méthode alimentaire car, tous les régimes et pratiques alimentaires, quels qu’ils soient, présentent des bienfaits sur le court et le moyen terme.

Prendre en considération l’humain avant de penser au fasting

La problématique est l’usage que l’on en fait. Tout le monde prescrit ce régime à tout le monde sans prendre en considération la personne, quant à son style de vie, ses antécédents médicaux, sa façon de s’entrainer (planning, fréquence, intensité, durée), ses habitudes alimentaires, sa génétique, ses connaissances et son vécu dans le domaine de la diététique et de la nutrition… bref tout un tas d’informations capitales à considérer avant même de conseiller le Fasting.
En tant que Diététicienne du sport et enseignante dans ce domaine depuis plus de 10 ans, mon constat est simple « les gens sont en recherche continue de nouvelles techniques/régimes alimentaires « originaux » (plus c’est compliqué et plus c’est crédible) alors que c’est dans le simple et le reproductible que les résultats perdurent dans le temps ».
Qu’est-ce que le jeûne intermittent ? Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on jeûne 16 h 00 ? Exemples de cas concrets …

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?

Le jeûne intermittent ou fasting est une méthode alimentaire qui consiste à ne rien manger et boire (jus de fruits, lait, sodas…) hormis de l’eau durant 16 heures consécutives, voire plus. Pour plus de facilité, il se pratique généralement la veille au soir (20 h 00) jusqu’au lendemain (12 h 00) afin de profiter des heures de sommeil, où l’on est censé dormir et ne pas manger. D’autres possibilités existent en respectant les 16 heures de jeûne (sauter le repas du soir et prendre son petit déjeuner, par exemple).

En d’autres termes, le fasting ou jeûne intermittent ne sont ni plus ni moins qu’une alternative au jeûne total. Le jeûne intermittent étant beaucoup plus facile et souple à adopter.

Autre constat rencontré chez grand nombre de personnes, y compris les sportifs, est l’interprétation qu’ils en font quant à sa mise en application. Bien souvent, la fenêtre de consommation qui dure 8 heures est occultée ou négligée alors qu’elle doit être tout aussi considérée.

Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on jeûne 16 h 00 ?

 Comme expliqué précédemment, le jeûne intermittent est une alternative allégée au jeûne complet (24 h/24 h). Cela sous-entend que les processus physiologiques/métaboliques mis en place durant les 16 premières heures de jeûne seront les mêmes.

IMPORTANT : SI LE JEÛNE PERDURE, LES HORMONES T3 & T4 DIMINUENT, AVEC POUR CONSÉQUENCE, UNE DIMINUTION DU MÉTABOLISME (PAS BON SIGNE).

 

Rappel sur le rôle des hormones

Le glucagon

  • Hormone catabolique (favorise la protéolyse et la lipolyse).
  • Hormone hyperglycémiante (antagoniste à l’insuline) sécrétée lorsque la glycémie est trop faible.
  • Hormone sécrétée durant un jeûne et lors d’un régime alimentaire dépourvu de glucides.

 

L’insuline

  • Hormone anabolique (favorise la lipogenèse et la protéosynthèse) Hormone hypoglycémiante = sécrétée lorsque la glycémie est trop haute Hormone favorisant une nutrition cellulaire optimale.
  • Sécrétée lors de l’ingestion de glucides mais aussi de certaines protéines (protéines lactées).
  • Augmentation progressive de la sensibilité à l’insuline dès l’arrêt d’un entraînement sportif (fenêtre métabolique), pour atteindre un pic 45 minutes après.

 

Le cortisol

  • Hormone « du stress », « hormone guerrière ».
  • Hormone hyperglycémiante = sécrétée lorsque la glycémie diminue Hormone « catabolique » (protéolyse, lipolyse).
  • Hormone surtout sécrétée le matin puis normalement diminuée au fil de la journée.

 

L’adrénaline 

  • Hormone du stress.
  • Hormone hyperglycémiante = sécrétée lorsque la glycémie diminue Hormone catabolique.
  • Hormone sécrétée lors d’une activité physique.
  • Hormone thermogénique (augmentation de la production de chaleur corporelle).

 

La ghréline

  •  Hormone sécrétée lorsque la glycémie diminue Hormone de la faim (hormone antagoniste à la leptine) Hormone stimulant l’hormone de croissance GH.
  • Hormone sécrétée avant les repas et diminuée à mesure que l’estomac se remplit.

 

Le Fasting fait-il perdre du poids ?

 Il n’existe pas UNE mais PLUSIEURS réponses possibles en fonction du contexte.

 

CAS N°1 : Je suis une personne sédentaire avec légère surcharge pondérale et ayant pour habitude de prendre un petit déjeuner

 

 OUI la perte de poids sera au RDV. 

POURQUOI ? en jeûnant les trois-quarts de la journée, la dette calorique journalière occasionnée sera responsable de la perte de poids. A cela, s’ajoute une réduction de la production d’insuline favorable, chez la plupart des sujets en surcharge pondérale, à la mobilisation des graisses, à condition évidemment que la période de prise alimentaire soit associée à des repas équilibrés, suffisamment riches en protéines de qualité (maintien de la masse musculaire) et surtout normocaloriques.

NON– A l’inverse, la perte de poids ne sera pas au RDV si cette même personne profite, durant la période de consommation de manger plus que d’habitude soit par compensation psychologique (peur de manquer) soit par réelle faim (rf: activation de la ghréline, adrénaline, cortisol, glucagón…).

En effet, une personne en surcharge pondérale et ayant eu pour habitude de prendre un bon petit déjeuner sera contrainte, durant les premiers jours d’adaption, de “resister” à la faim, qui sera belle et bien réelle. D’où les dérapages alimentaires très régulièrement rencontrés en fin de journée.

 

CAS N°2 : Je suis une personne sportive normopondérale souhaitant perdre 2 -3 kilos pour le côté esthétique et pratiquant 2H00 de sport à intensité modéré à élevé au quotidien ( 5 Jour/7Jour), et ce, le matin.

 

OUI la perte de poids sera au RDV MAIS au grand détriment de la masse musculaire. qui sera utilisée comme source d’énergie avec pour conséquences à plus ou moyen therme un risque accrue de blessures, une déminéralisation osseuses, un surentraînement, une hypotophie musculaire…

 

CAS N°3 : Je suis un homme mesurant 1,80 m et pesant 65 kg. Je souhaite développer ma masse musculaire. Je débute la musculation et je m’entraîne 3 à 4 fois par semaine

 

NON. Dans un objectif de croissance musculaire, pratiquer le jeûne intermittent au quotidien est vivement déconseillé et encore plus chez les personnes ayant un métabolisme nécessitant des apports caloriques journaliers élevés.

Dans une recherche de prise de masse musculaire, il est nécessaire de remplir certaines conditions pour favoriser l’anabolisme protéique :

Ne surtout pas être en déficit calorique mais en excédent calorique

Être dans un contexte hormonal favorable à la synthèse d’hormones anaboliques (insuline, leptine, testostérone, hormone de croissance) et non catabolique (rf : rôle des hormones

ci-dessus)

La testostérone, quant à elle n’est pas autant boostée que ce que l’on pense. Les bénéfices attribuables à la prise de masse musculaire seront surtout attribués à l’entrainement, à la nutrition, au repos (sieste, sommeil) et à la gestion du stress.

 

Conseils généraux à suivre lorsque l’on est sportif et adepte du Fasting 

  1. Bien se connaître.
  2. Avoir une bonne santé métabolique.
  3. Avoir de solides bases en nutrition afin d’éviter d’éventuelles carences.
  4. Être un pratiquant régulier et non débutant.
  5. Privilégier les entraînements en fin de journée afin de profiter de la fenêtre métabolique post training.
  6. Consommer suffisamment de protéines de qualité (sources alimentaires animales ou sous animales) et de glucides durant la période alimentaire (ne jamais être en dessous de 100 g de glucides pures/jour).
  7. Concevoir des repas équilibrés en macronutriments (protéines + lipides + glucides) – Ne pas dissocier au cours du même repas les protéines et les glucides.
  8. Consommer des légumes au cours de chaque repas (possibilité d’avoir recours aux jus de légumes – très faciles à digérer et riches en vitamines et minéraux).
  9. Ajouter 1 à 2 collations autour des entraînements.
  10. Bien s’hydrater y compris durant période de jeûne (1,5 à 2L/jour + 0,5 à 1 L/heure de sport).
  11. Avoir un sommeil de qualité.
  12. Ne pas se trouver dans une période de stress (ne pas oublier que le jeûne intermittent représente un stress physiologique supplémentaire à gérer).
  13. Pratiquer le fasting 2 à 3 fois par semaine seulement.

En conclusion, quelques soient ses effets physiologiques reconnus (action stimulante au niveau cardiorespiratoire, hormonal, cérébral, régénérant cellulaire, ..), le fasting sera ou non conseillé chez une personne Lambda.

Pour une personne « normale » en bonne santé métabolique et ayant pour habitude depuis des décennies de ne pas manger jusqu’à midi, le jeûne intermittent pourrait effectivement être proposé à conditions de bien structurer les repas suivants.

Toutefois, chez l’athlète de haut niveau, le jeûne intermittent présentera plus d’inconvénients que d’avantages car il sera très difficile, au travers de cette technique, de consommer suffisamment de protéines et de glucides, indispensables pour l’entretien de la masse musculaire et le maintien des stocks de glycogène. Aussi, réussir à consommer plus de calories en très peu de repas soulèverait le problème de troubles digestifs possibles.

N’oublions pas que l’un des principaux objectifs nutritionnels du sportif est le confort digestif !

Ayant moi-même testé le fasting durant plusieurs semaines, il est vrai que j’ai pu retrouver de vraies sensations de faim et surtout améliorer mon attention et ma concentration lorsque je devais effectuer un travail intellectuel intense durant toute une matinée.

 

Audrey Delater

DIÉTÉTICIENNE DU SPORT & FONDATRICE DE L’ORGANISME DE FORMATION
PERFODIET